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Les Jardins de l'Abbaye
 

 

Les jardins de Vaucelles récemment reconstitués en s'inspirant du jardin médiéval : le potager, le verger, la roseraie, le carré des vivaces, le jardin de la bible, le chœur de l'église en lavande…

Initialement remanié depuis 1997, d'après les plans de Madame Fabienne FENDRICH, Paysagiste et le Lycée Horticole de Lomme.

Le site de Vaucelles s'étend actuellement sur environ 7 hectares aux abords immédiats de l'Abbaye, entre la vallée du Haut Escaut et les grandes plaines vallonnées du Cambrésis.

Cependant, il est aujourd'hui bien peu révélateur de l'emprise du XIIIème siècle.Effectivement, à cette époque, il fallait imaginer l'abbaye fonctionnant comme une ruche en autarcie, et donc s'étalant sur un large territoire, avec ses champs aux activités multiples, son moulin, sa brasserie, ses vergers, son potager… Le projet de valorisation de l'abbaye de Vaucelles ne se situe pas dans la recomposition des éléments aujourd'hui disparus, mais dans la volonté de trouver une expression contemporaine à cette valeur patrimoniale. Il s'agit donc davantage de tenter l'évocation de ce monde abstrait et perdu, de suggérer le genuis loci historique. Le site offre au visiteur un petit parcours d'initiation en boucle, non linéaire, en fonction des entités paysagères traversées. Aux abords de l'abbaye, la vie spirituelle des moines, cette quête permanente du ciel, est évoquée.

Le promeneur découvrira l'enclos à caractère médiéval, la trace végétale du chœur de l'église en lavande, dans un 1 er temps, puis l'église dans sa globalité. Le chœur de l'Eglise a été réalisé avec 1600 pieds de Lavande Angustifolia . Cette plante noble, gaie, a des vertus purifiantes. Son nom vient du latin « lavare » signifiant laver et illustre le fait qu'elle est depuis toujours utilisée pour les soins du corps.

Au Moyen- Age, la lavande entre dans les jardins de monastère comme plante médicinale. Sédative et tranquillisante, elle guérit les maux de têtes, les insomnies, les problèmes respiratoires, apaise les rhumatismes, permet de lutter contre les refroidissements. Puis, le visiteur se promène dans le sous-bois qui se propose d'être l'articulation entre deux mondes passagers, « entre le monde de la spiritualité, et le monde des matérialités nécessaires ».

Le parcours s'attachera également à révéler le labeur et le travail du jardinier. Ce jardin est entièrement bio, aucun produit chimique n'est utilisé dans la culture du potager (hormis un peu de bouillie bordelaise sur les fruitiers et tomates). Actuellement une partie du parc est ouverte au public : le potager, la trace végétale de l'église (aussi Grande que Notre Dame de Paris).  Les caractéristiques de ces jardins sont la symbolique, l'esthétique et le spirituel ce qui correspond à l'ensemble du site architectural.

 

 

Le Jardin est découpé en différentes parties :

Le Potager  : découpé en 3 parcelles : légumes ou fruits. Des vignes et du houblon qui servaient à la fabrication du vin et de la bière.

Le Verger  : poires, fraises, framboises, groseilles, pommes…

 

La Bouquetterie  : découpé en 4 parcelles :deux bouquetiers de vivaces, un bouquetier de plantes annuelles, un bouquetier de bulbes à fleurs.

La Roseraie  : la rose (fleur par excellence) avait connu déjà la faveur des civilisations antiques. Chez les romains, elle représente la victoire, l'orgueil, l'amour. Dés les temps les plus reculés de la chrétienté, la rose rouge est le symbole du martyr et la rose blanche, symbole de la pureté. La Vierge Marie étant conçue sans péché est surnommée « rose sans épine »

Le Jardin de la Bible : cette partie est découpée en petites parcelles de différentes plantes. Plusieurs de ces plantes sont médicinales et servaient à alimenter la pharmacie, le dispensaire et la léproserie . Elles furent toutes citées dans la bible .